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Économie

Jean-Pierre Bel, la statue de Jaurès, les nuances de Césaire

Le président du Sénat a quitté les rives communistes familiales pour emprunter les chemins socialistes tracés par Jaurès, son mentor. Mais il a découvert avec Césaire la nuance et le refus de tous les sectarismes. Une ligne de conduite qu’il s’impose à la tête de la Haute Assemblée. Jean-Pierre Bel n’est pas avare de références qui l’ont mar- qué au rouge, lui qui naquit en 1951 dans une famille communiste. S’il n’a jamais adhéré au PC de ses parents, ses admirations ont toujours penché à gauche. Il puise dans un réservoir où voisinent Jaurès et le Che – dont il soutient qu’il fut international argentin de rugby bien que souffrant d’asthme –, Aimé Césaire et le combattant catalan et anti-franquiste Salvador Puig Antich, François Mitterrand pour la culture et Jean Moulin pour le courage. Sans oublier tous les hommes de sa famille, oncles et père, qui s’engagèrent dans la Résistance. Ce Toulousain, grandi en politique en Ariège, procède par petites touches précises pour approcher son sujet. « Si j’avais préparé... », regrette-t-il. Mais la spontanéité va comme un gant à l’ancien maire de Lavelanet, aujourd’hui premier président socialiste à la tête du Sénat. « Le professeur Maurice Duverger disait que la Chambre haute avait vocation à la modération. J’espère que je ne suis pas devenu un modéré », lance-t-il avec son accent coloré du grand Sud-Ouest. « Je suis nuancé, c’est différent. Je veux avoir des jugements équilibrés qui prennent en compte des points de vue antagonistes. »

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