Comment nous voyons l’UE
Quoique défiants à son égard, nos compatriotes jugent indispensable d’appartenir à l’Union européenne.
Quoique défiants à son égard, nos compatriotes jugent indispensable d’appartenir à l’Union européenne.
Vieille tradition nationale, à l’origine d’obédience gaulliste et communiste, l’hostilité à l’Europe a, avec le temps, gagné nombre de partis et même donné naissance à plusieurs courants souverainistes. Elle s’incarne aujourd’hui, comme dans le reste du continent, dans le populisme anti-bruxellois.
La percée attendue des droites radicales, qui pourraient conquérir environ 180 sièges sur 720, devrait fragiliser la majorité composée depuis 2019 des conservateurs, des socialistes et des centristes. Et, de ce fait, peser sur les décisions majeures qui devront être prises rapidement, à commencer par la désignation du chef de l’exécutif européen.
Partout, des formations radicales séduisent de nombreux électeurs qui attribuent aux partis traditionnels leur déclassement économique et social.
En passant, d’ici 2040, à 36 États membres, l’union européenne ne pourra s’exonérer d’un changement des institutions communautaires. Mais les Vingt-Sept le veulent-ils vraiment ?
Rien ne va plus dans le couple moteur de l’Europe. Politique industrielle, défense, énergie… Paris et Berlin accumule les sujets de fâcheries.
Avec Lech Walesa et Jacek Juron, le fondateur du très influent quotidien Gazeta Wyborcza, Adam Michnik est l’un des nombreux héros de la Pologne démocratique. Cet éternel rebelle contre le pouvoir communiste se bat aujourd’hui contre le gouvernement ultra-conservateur actuel du parti Droit et Justice (PiS). Sans vraiment mâcher ses mots.
Les élections générales du 15 octobre, en pleine guerre d’Ukraine, permettront de savoir si les Polonais veulent prendre le chemin de la Hongrie illibérale ou s’ils veulent renouer avec les réformes libérales de l’Union européenne.
Pour ce sondage exclusif Kantar Public France a constitué un panel unique en Europe de cette population en exil.
La présidente du Conseil italien fait tout son possible pour apparaître comme une bonne élève de la classe européenne. Mais son ADN reste profondément identitaire.